La crise sanitaire actuelle est en train de ravager beaucoup de pays du monde et surtout en Asie. La pandémie de coronavirus a compromis fortement le développement de l’Inde, qui fait déjà partie des pays les plus endeuillé avec plus de 64 000 morts.

Une chute du PIB historique

L’inde, qui se bat encore contre l’épidémie, doit dorénavant se battre contre la crise économique : le PIB a chuté de 23.9 %. Fin mars, le gouvernement avait décrété un confinement total pour stopper la propagation du virus, résultat : un arrêt brutal pour 1.3 milliards d’habitants qui ont laissé du jour au lendemain leur espace de travail et donc, leurs revenus. A cela, vient se rajouter une crise du chômage jamais observée auparavant surtout chez les jeunes. De plus, le rachat de crédit ne permet plus aux individus d’épargner, et une rafale d’emprunts non remboursés s’abat sur les banques.

Un confinement très sévère

Tous les économistes du monde avaient émis des signaux d’alerte quand la mise en confinement a eu lieu. En Inde, le gouvernement a imposé, presque du jour au lendemain, un décret très sévère mettant tous les corps de métier à l’arrêt et détruisant des millions d’emplois. Pendant 68 jours, les hôtels, les restaurants, les usines, les chantiers et les transports ont été mis à l’arrêt. De plus, le moteur de la croissance indienne est représenté par la consommation des ménages, qui elle a dégringolé de 26 %.

Une économie déjà fragile avant la crise

Bien avant que le coronavirus ne mette à genoux le pays, son économie battait déjà de l’aile : les offres d’emplois ne répondant pas au millions de demandes. Le Premier ministre Indien, Narenda Modi, a néanmoins attendu le mois de mai pour annoncer un plan de relance de 245 milliards d’euros, trop tard, selon les économistes. De plus, les restrictions ont entraîné des fermetures de frontières, un exode des travailleurs migrants et d’innombrables perturbations dans les chaînes d’approvisionnement.

La reprise de l’économie est incertaine

Le pays s’est rouvert à partir du mois de juin et comme partout l’utilisation des gestes barrières a fortement diminué augmentant le nombre de cas. Le pays, troisième après le Brésil au niveau des cas est en passe de devenir le nouvel épicentre de la COVID-19. Actuellement, le pays compte plus de 78 761 nouveaux cas en 24 h, un record mondial. Selon plusieurs économistes, la seule solution a cette crise sanitaire métamorphosée en déluge économique, est un vaccin. L’agriculture est le seul secteur qui a vu sa croissance augmenter pendant le confinement : 3,4 % de plus par rapport à l’an dernier.